Extrait de « La misère serait moins pénible au soleil »
Histoires d’émigrants européens aux USA – 1820/1954
> Celui-ci va vous plaire : Friedrich Trumpf, natif de Bavière de parents vignerons, embarque également à Brême pour New York en 1885, âgé de 16 ans, avec une formation de coiffeur-barbier. Sa sœur Katharina le réceptionne à Castle Garden, l’aide à s’établir et le voilà qui taille des barbes dans Little Germany.Six ans plus tard, il déménage à Seattle, se transformant en restaurateur-tenancier de bordel ! Il y évolue en citoyen américain, change son nom en Frederick Trump (ça y est, vous y êtes ?), tente sa chance en 1898 au Klondike (ruée vers l’or d’Alaska), y baptise son hôtel-restaurant Arctic, au succès phénoménal, lui permettant d’en ouvrir d’autres, diversifie ses activités - prostitution, jeux d’argent et vente d’alcool - se constituant un véritable magot. Il retourne ensuite à New York, se marie, engendre quatre enfants (dont un certain Fred junior), y poursuit sa carrière d’hôtelier, tout en acquérant plusieurs biens immobiliers. Il décède prématurément à 49 ans en 1918, de la grippe espagnole*, transmettant une fortune immobilière estimée à un demi-million de dollars actuels. Fred junior secondé par sa mère reprend le flambeau paternel, développe le patrimoine, le convertissant en pactole colossal. Il convole à son tour avec une migrante écossaise du clan MacLeod, procrée cinq enfants, dont le petit Donald en 1946. Make Emigration Great Again ! * (J’explique l’origine et les ravages de cette grippe dans mon informé Terminus !)
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